La Presqu’île du Sud-ouest, principale île de l’Archipel Miocène de Martinique abrite une biodiversité et une géodiversité exceptionnelles. Elle a très probablement été :
Il y a très longtemps, au cours du Miocène (entre 23 et 6 Millions d’années), toutes les îles des Petites Antilles se trouvant au nord de la Martinique sont progressivement immergées. La Martinique était alors un archipel de deux îles : l’île de la Caravelle et l’île de Sainte Anne. Les îles correspondant aux sommets des régions du Vauclin, de Ducos et de Rivière-Pilote et l’île du Sud-ouest émergent progressivement. Toute la biodiversité initiale des Petites Antilles a alors été conservée au niveau des îles de cet archipel Miocène de Martinique et des îles des Petites Antilles situées plus au sud (Sainte Lucie, Grenade, etc.). A ce titre, l’ensemble de ces îles émergées peut être considéré comme ayant été le véritable Arche de Noé de la biodiversité initiale des Petites Antilles.
De toutes ces îles alors émergées, la Martinique est aujourd’hui celle qui présente la plus grande biodiversité en espèces arborées autochtones. Elle se trouve au cœur du partage des espèces endémiques avec les autres îles des Petites Antilles. Ces îles de l’archipel Miocène de Martinique ont très probablement été le siège d’une véritable explosion de la biodiversité se caractérisant par l’apparition de nouvelles espèces endémiques.
A partir du début du Pliocène, il y a 6 Ma, les îles immergées situées au nord de la Martinique sont de nouveau émergées avec leur couverture calcaire (îles de l’arc externe: Grande Terre, Antigua, Saint Barthélémy, Saint Martin, etc.. ). De nouvelles îles volcaniques se forment (îles de l’arc interne: volcans du nord de la Martinique, Dominique, Basse Terre, Montserrat, etc.). Ces nouvelles îles seront alors colonisées par les espèces endémiques issues en grande partie des îles de l’archipel Miocène de Martinique.
LES VOLCANS, La Flore et la FAUNE en détail